Chez Fan et Jeff : 35 rue du lavoir

Fancchon et Jeffnpp venaient d'avoir les clefs de la demeure !
Ils étaient partis du Cadastre en courant et en riant, comme deux gamins qu'ils étaient encore, ravis de leur bonne fortune !

Ils s'arrêtent d'un coup devant la porte, regardent autour d'eux, près à se justifier si on venait à les prendre pour des importuns.
Elle lui tend les clefs et lui dit :

Ouvre toi !

Jeff arrive essouflé devant la porte de leur maison et Fancchon lui tend les clefs pour ouvrir.
Il lui sourit, puis lui prend doucement la main.

Le premier tour de clef, ensemble.

Il amène leurs mains qui tiennent la grosse clef de la serrure principale devant celle-ci et introduit la clef puis la tourne en écoutant le bruit du verrou.

Quel doux bruit.
Nous sommes chez nous.

Il fini d'ouvrir la porte et glisse les clefs dans ses braies.

Puis il prend sa belle dans ses bras pour franchir le palier.

Une fois entré il la remet debout et s'agenouille en lui prenant la main.
Puis, très ému il la regarde dans les yeux en lui tendant un objet.

Fancchon, veux -tu me faire l'honneur de bien vouloir devenir ma femme?

FAncchon aime les attentions de Jeff, mais là en le voyant mettre un genou à terre, elle fronce un peu les sourcils. Ses jambes flageolent en l'entendant :

Fancchon, veux -tu me faire l'honneur de bien vouloir devenir ma femme?

et en voyant la bague qu'il lui tend.
Elle s'agenouille face à lui, passe ses bras autour de son cou, l'embrasse tendrement et lui murmure : oui
Elle se recule un peu et lui tend sa main afin qu'il passe la bague à son doigt.

Ils en rêvaient de cette maison, de pouvoir vivre ensemble au grand jour. Ils s'étaient dit leur amour et le besoin qu'ils avaient l'un de l'autre pour vivre et là maintenant il la demandait en mariage. Son coeur battait à tout rompre, ses mains, ses jambes tremblaient et ses yeux se remplissaient de larmes de bonheur.

Jeff avais passé la bague au doigt de Fancchon. Ils avaient tous deux les larmes aux yeux et se souriaient.
Elle se releva et lui pris la main, l'entrainant pour visiter leur nouvelle demeure.

Viens, visitons notre chez nous !

Il allait falloir du coeur à l'ouvrage, mais la maison était en assez bon état.
Levant la teste vers le plafond Fancchon vit des toiles d'araignée immense, frissonna et serra plus fort la main de Jeff.

Brrrr, j'espère qu'elles ne sont pas habitées !

Reportant son regard sur les murs, les fenestres et le sol, elle hocha la teste. Un bon coup de nettoyage et ils pourraient venir y habiter rapidement.

Jeff, heureux, suit sa fiancée dans les pièces de leur demeure.
Puis il sent qu'elle lui serre la main et entend Brrrr, j'espère qu'elles ne sont pas habitées !.
Il suit son regard et voit de grandes toiles d'araignée au plafond.

Je pense qu'à présent elles sont habitées par la poussière.
Et bientôt elles ne décoreront plus notre intérieur.
Je vais m'en occuper.
J'irais aussi un peu voir l'état du toit.
Il n'a pas plu depuis un moment, mais les giboulées de printemps risquent de montrer le bout de leur nez.

Puis il l'entraîne à son tour vers l'extérieur.

Fancchon sourit en entendant Jeff :

Et bientôt elles ne décoreront plus notre intérieur.
Je vais m'en occuper.
J'irais aussi un peu voir l'état du toit.

Elle le suit dehors quand il l'entraine. C'est vrai qu'ils ont déjà penser à beaucoup de choses pour leur maison. Ils sont jeunes et reveurs mais ils ont la vie devant eux surtout ils s'aiment.

Poo savait ces amoureux d'amis, fort occupés à la préparation du bal sans compter sur les nouvelles fonctions de Fan, alors elle s'arranga pour venir lorsqu'ils étaient en visite dans leur demeure. Elle frappa à la porte et patienta quelques instants. Se fut Fan qui lui ouvra.
Le visage de Poo se couvra d'un sourire en coin en la voyant couverte de poussière de la teste au pied.

Je t'apporte deux bras supplémentaires, et de quoi se restaurer histoire de remettre du charbon dans vos corps.

En lui montrant un gros panier, qui semblait estre rempli au maximum. Fan l'invita à entrer, Poo déposa une grose bise sur la joue de son amie. Elle rentrait pour la première fois chez eux, hors mis la poussière et des débris d'on ne sait quoi, la batisse avait un fort potentiel. Elle déposa son bardas avant de se tourner vers sa blonde.

Alors tu veux que je m'attaque à quoi ?

Après être monté sur le toit voir si tout allait bien, Jeff en descend et entre chez lui.
En ouvrant la porte côté jardin et en entrant il crie :

Les giboulées de printemps peuvent venir à présent chérie !
Je vais m'occuper des toiles d'araignée maintenant !

En se retournant il aperçoit Poobelle qui leur avait dit qu'elle viendrait les aider.

Oh! Te voilà. C'est gentil.

Il lui fait une bise avant de faire un clin d'oeil à Fan et de rajouter

Attention à vos têtes, je vais m'attaquer aux toiles d'a...au toiles de poussière.

Il se sert un verre d'eau avant de s'atteler à sa nouvelle tache.

Il fait soif en hauteur. Nous boirons de la clairette après avoir bien travaillé.

il pense De la bière plutôt pour moi.

Fancchon avait suivit Jeff dehors et l'avait vu monter sur le toit.
Retournée à l'intérieur pour y commencer un peu de rangement, elle entendit toquer à la porte.
Se tapotant un peu pour enlever la poussière remuée, elle se demandait qui pouvait bien venir les voir, un grand sourire éclaira son visage à la vue de son amie P00, les bras chargés d'un beau panier.

Je t'apporte deux bras supplémentaires, et de quoi se restaurer histoire de remettre du charbon dans vos corps.

C'est très gentil à toi P00, merci de l'attention !

Elle l'invitait à entrer quand Jeff revint de son escapade sur le toit.

Oh! Te voilà. C'est gentil.
Attention à vos têtes, je vais m'attaquer aux toiles d'a...au toiles de poussière.

Fancchon entraina son amie pour laisser la place à Jeff et à son échelle.

Jeff, on te laisse le rez de chaussée, on va à l'étage voir les chambres!

Viens P00 !

Elles déposèrent le panier dans la cuisine, firent le tour de la maison, discutant d'un possible aménagement et riant de leur complicité.

Ses deux amis lui donnérent une bise avant que Fan ne l'attrape par le bras pour la conduire dans les étages pour voir les chambres.

J'espere que vous avez prévu d'avoir des enfants, parce qu'au vu du nombre de chambre mesme si vous faites la bringue souvent, vous aurez des pièces vides et ça serait fort dommage !

Elle les imaginait fort bien avec deux trois enfants riant et courant partout, avec Jeff à leur poursuite en faisant semblant de les gronder alors que Fan attendrait encore un heureux événement.

Après avoir fini le nettoyage des poutres et du plafond, Jeff avait rangé son échelle et s'était éclipsé, laissant les amies entre elles.

Il revient avec un panier, l'ouvre, puis sort et dépose ce qu'il contenait sur la banquette qu'il avait préparée avant de partir, après y avoir étendu un tissu imprégné de son odeur.

Puis il crie :

Les filles, vous descendez !?
J'ai apporté quelque chose !

Fancchon entendit l'appel de Jeff !

Les filles, vous descendez !?
J'ai apporté quelque chose !

Etonnée, elle entraine P00 à sa suite. Arrivée dans la pièce principale, elle s'arreste net en voyant les chatons !

Ho mon coeur ! Ils sont adorables !
Il va falloir que j'amène le mien aussi afin qu'ils fassent connaissance.

Puis laissant là son amie, elle se dirige vers les chatons et commence à les caresser doucement pour ne pas les effrayer.

Poo se fit embarquer dans le bas de la maison par Fan. Elle aurait pu lui dire de ralentir mais elle savait que ça n'allait pas estre simple, alors elle préféra se taire.

Elles arrivèrent toutes deux, sur la bas, quand Fan se stoppa net. Poo chercha l'objet du délit... Et quel délit ! Jeff avait porté à l'intérieur deux petites boules de poils attendrissantes.

Son amie s'avança pour aller les caresser. Elle s'approcha et regarda la scéne touchante.

Jeff sourit à sa fiancée et à son amie en caressant les chatons.

Je ne sais pas pourquoi je les appelle ainsi mais le noir c'est Néné et le blanc Nini.
Comme je suis rarement chez moi et que nous allons emménager ici, je suis allé les chercher.
Comme ça ils s'habituent.

Puis il regarde les filles.

Bon, on boit un coup ?

et pense
Le tout premier ici.

Après, hop, ménage !
Ou avant...peut-être que ça vaut mieux.

Puis il rit, heureux.

Fancchon aimait déjà les chatons !

Elle entendit Jeff :

Bon, on boit un coup ?

ha oui bonne idée ! Pour le ménage, on a déjà pas mal avancé, on prend un peu de temps pour nous !

Elle se leva alla chercher les verres, qu'elle avait amené, et déboucha une bouteille de clairette.
Elle servit chacun et leva son verre pour porter un toast :

A nostre nouvelle maison, à nostre amitié et à nostre amour !

Jeff s'installe à côté des chatons et trinque avec les filles.

Oui, à notre maison, à notre amitié, à notre amour...et à notre emménagement !

Il regarde les chats en buvant un peu.
Il les caresse en finissant son verre, les yeux pétillants de joie.

Bon, je ne tiens pas en place.

Il pose son verre, se lève et tape dans ses mains deux fois.

Allez hop ! On s'y remet ! Je peux faire quoi ?
Sinon, déjà je vais ramoner et nettoyer les cheminées
puis aller chercher du bois et en stocker dedans, et dehors à l'abris
car il fait encore frais.
Il faut qu'on puisse se chauffer un peu le soir.

Fancchon boit son verre tranquillement et sursaute quand Jeff tape dans ses mains.

Allez hop ! On s'y remet ! Je peux faire quoi ?

Elle se lève à son tour et dit :

Tu peux aller chercher les meubles, enfin le peu qu'on a, chez toi et chez moi !
Avec Poo on va nettoyer les chambres, il y a juste de la poussière ça ne sera pas long.
Quand au bas ben il y a plus grand chose à faire non plus un bon coup de balai et le tour sera jouer aussi.

Fancchon se lève, empoigne un balai et se dirige vers l'étage.

Jeff s'était levé très tôt le matin afin d'aller faire du troc : transporter du fourrage pour un paysan et l'aider dans son champ afin de pouvoir, en échange, utiliser l'ane et la carriole pour transporter la table, les lits, le linge de maison, et les ustensiles récupérés avant que " leur" taverne soit détruite.

Il a fallut également qu'il trouve de l'aide pour porter, charger puis pour décharger et tout placer dans chaque pièce dont les chambres à l'étage, ce qui a nécessité plusieurs voyages.
Il a fait appel aux troubadours avec les quels il avait sympathisé et qui étaient venus animer le bal du printemps.

Jeff rentre épuisé mais heureux, après avoir également transporté du bois pour alimenter les différentes cheminées.

Il a tellement envie d'emménager définitivement dans "leur" maison qu'il profite d'avoir de l'aide pour ramoner les cheminées , pensant à leur sécurité.

A la tombée de la nuit il se lave, se change, laisse ses cheveux défaits mais bien coiffés, dépose un bouquet de lilas qu'il a coupé sur leur propriété sur la table de la salle à manger pendant que les filles du groupe font du rangement, heureuses d'être dans une maison au lieu d'être dans leurs roulottes.

Espérant que sa belle sera fière de lui il part la chercher dans le village après avoir remercié et donné des pièces aux bonnes âmes qui l'ont aidé.

Fancchon avait été très occupée à la mine puis à la mairie.
Elle s'en vint chez eux et fut agréablement surprise par la délicatesse de Jeff. Le bouquet qui tronait sur la table de la salle à manger lui mit du baume au coeur.

Elle se disait qu'elle aimait vraiment cet homme, de toute son ame de tout son coeur.
Elle se rafraichit rapidement et courut à la taverne le retrouver.
Il faudrait qu'elle lui prépare un bon petit repas, sa façon à elle de le remercier.

Jeff était parti dès le matin, un champ à s'occuper puis le jardin. Fancchon, après estre passée faire son tour à la mairie puis en taverne, en profita pour préparer un bon repas pour le soir.

Elle fit deux pastes différentes une pour la quiche et l'autre pour la tarte et les mit à reposer.
Elle s'attaqua au poisson qu'elle vida et lava et le mit dans une cocotte avec des petits légumes, un peu d'eau et de vin. Elle posa la cocotte dans un coin de la cheminée.

Puis elle pela les pommes, les coupa en quartiers et le enduisit de jus de citron.
Elle étala la paste sucrée, la disposa dans un moule et rapa quelques morceaux de pommes dans le fond avant d'y déposer les quartiers, de saupoudrer de sucre et de cannelle.
Elle déposa le tout dans le petit four creuser dans la cheminée prévu à cet effet.

Elle prépara de très fines tranches le lard, les asperges, battit les oeufs avec un peu de muscade, étala la seconde paste et la fronça dans un autre moule qu'elle garnit ensuite du lard des asperges et de sa préparation. La quiche rejoignit la tarte dans le four.

Elle s'attela ensuite à la préparation de la table, mit une belle nappe, déposa le bouquet de lilas offert par Jeff au centre, des bougies.

Contente d'elle, elle retourna au village chercher une belle miche de pain afin de pouvoir y couper de belles tranches qui leur serviraient d'assiettes.

Elle avait chantonné tout le long de la préparation du repas et partit en sautillant, il lui fallait faire vite que rien de brule.

Fancchon revint avec une énorme miche de pain.

Tout était pret, elle espérait que Jeff ne tarderait pas afin qu'ils profitent tous deux de cet agréable repas ensemble.

Elle alla se rafraichir un peu puis une idée lui vint qui la fit éclaté de rire et qu'elle mit à exécution.

Jeff rentre chez lui après une bonne journée de labeur.
Il est heureux de retrouver sa fiancée.

Mmmhh, comme ça sent bon ici !!
Tu as cuisiné les asperges sauvages que j'avais ramassé ?

Il vient près d'elle, l'enlace et l'embrasse tendrement.
Il la regarde dans les yeux et lui dit à voix basse :

J'espère que vous allez bien mademoiselle future femme de moi .

Puis curieux il va regarder et humer tout ce qu'elle a préparé et obtient réponse à sa question sur les asperges.

Les trois amis avaient finit par prendre un petit verre rapidement, car l'excitation les avait rattrapée.

Chacun repartit à ses taches, leur demeure prenait forme. La batisse resplendissait après les nombreuses heures de ménage. La nuit était tombée, et Poo avait prit le chemin du retour.

Quelques jours s'écoulèrent avant un nouveau passage de la demoiselle chez ses amis, il était tard. En passant devant la fenêtre de la cuisine, elle les vit dans un tendre moment de complicité. Elle ne se sentait pas le coeur de briser cet instant. Elle savait qu'elle pouvait repasser plus tard, elle fit volte face et retourna en direction du centre.

Il s'est passé quelques jours après cette douce soirée que Fancchon et Jeff avaient passé ensemble.
Il y a eu d'autres doux moments partagés depuis, chez eux et en taverne.
Aujourd'hui Jeff passe chez lui pour déposer des fleurs qu'il a ramassé pour sa belle.

Il installe les Iris qu'il a coupé au centre de la grand table.

Puis écrit et laisse un parchemin à côté.

Ma douce Fée,
j'ai ramassé ces jolies fleurs pour toi,
pour égayer la maison
mais la plus belle fleur, ici,
et ailleurs
c'est toi.
Je t'aime
et tu es celle qui compte le plus au monde pour moi.
Moi, Jeff, qui retrouve peu à peu la mémoire et qui sait qu'avant toi il n'a jamais su ce que signifiait le verbe aimer.
Tu es et sera la seule,l' unique, à jamais.

Une larme lui coule sur la joue et tombe sur l'encre.
Il se lève et sort en espérant la retrouver dans le village.

Les jours avaient passés. La vie suivait son fil, pourtant une chose troublait Fancchon.

Rentrant de la mairie, elle poussa la porte de chez elle et vit les fleurs sur la table, un sourire éclaira son visage. Elle s'approche pour les humer et voit le petit mot de Jeff.
Lecture.
Coeur serré.
Larmes qui sortent toutes seules.
Iris..... symbole d'un message heureux......... bleus en plus...........signe de tendresse
Aurait-il deviné, ressenti la chose possible ?
Elle mesme n'était sure de rien, elle pressentait pourtant que des changements se profilaient.
Une sensibilité, une acuité accrues.
Elle dépose un baiser sur les pétales de fleurs comme si c'était les lèvres de son tendre époux.
Elle prend à son tour un velin et écrit ce poème !

Citation :: Qui est-il ?
Il est toi
Il est moi
Et pourtant ni toi, ni moi

Qui est-il ?
Estre de chair
Estre de sang
Et pourtant né d'un sentiment

Qui est-il
Au gré des nuits
Au gré des jours
Il est le fruit de nostre amour

Qui est-il ?
Un tout petit
Mais le plus grand
Il est simplement nostre enfant.

Elle ajoute :

Citation :: A toi mon amour, à nostre présent, à nostre futur, puisse-t-il rayonner et nous permettre de nous épanouir plus encore ! Je t'aime !

Puis elle monte dans sa chambre se reposer un peu.

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