Et si on enlevait le maire ?

Ma pauvre Lotus !

En attendant, ils nous ont mis tout notre plan sans dessus dessous ... Si on fait vraiment l'enlèvement du maire, on va attendre que Lotus soit là, parce que ses soldats sont capables de me tuer en voulant me sauver ...

Pour le presque ravisseur de Plume, j'ai une petite idée de sa véritable identité ...

Dis, dis !!!

Je me demande si ce n'est pas Nattascha ... Mais je n'arrive pas à m'en convaincre complètement toutefois ...

Ben là sont partit en tout cas on va vite voir, et sinon on l'enlève notre mairesse préférée?

Ben je préfèrerais m'assurer que les trois brigands qui rôdent dans le parce de Dié ont été mis hors d'état de nuire, parce que la mairesse n'a aucune envie de terminer comme Emilie ... En attendant de s'assurer de tout cela, on pourrait peut-être continuer à peaufiner notre plan, non ?

Oui, surtout qu'on attend toujours les idées de Lotus ^^

On surveillera les brigands en attendant...Espérons que Lotus va envoyer les soldats l bas sous peu >_<

Hmm... Ca tourne plutôt mal pour Emilie... Ce sont les mêmes qui sont derrière tout ça on dirait...

En tout cas, je pense qu'il faut laisser les choses se décanter, ça risque de faire trop redondant ces histoires d'enlèvement... Déjà, tentons de nous occuper de Plume qui a l'air bien secouée, éventuellement mobiliser l'ost dans le village pour améliorer la sécurité...

Pour le plan, déjà déterminons qui ? quand ? où ? comment ? pourquoi ?

Après, on fera une trame autour et en créant des fausses pistes pour les villageois... Enfin, je suis pas sûr que ce soit la meilleure façon de procéder, mais il me semble qu'il faut que l'on sache par où on va... Non ?

Oui, moi aussi, je préfèrerais savoir où l'on va ... Je préfère les risques calculés ...

Pour le reste, j'ai pas réfléchis, je repasserai plus tard ! Twisted Evil

Plume, pour mes idée j'ai dit page 2 que celles qui étaient déjà là étaient très bien, ça sert à rien de partir sur 15 trucs différents...

Et pour l'envois de soldats le grand chef de la garnison c'est pas moi^^
je suis pas à Die si l'info n'est pas rapporté en garnison je peux rien faire...

Il se passe quoi avec Emilie ?
C'est chiant de pas etre à Die...
Je serais de retour samedi normalement.

Emilie a été agressé, abusée sexuellement, à moitié secourue par Eagol, et actuellement prise en otage...

Euhhh ... c'est sérieux ?

Oui, c'est sérieux ...

Oui c'est sérieux...

--Brat a écrit:

Et si on enlevait le maire ? - Page 3 Brat

Emilie_la_belle a écrit:: Merci du compliment mais rassurez-vous, je sais ce qu'est un "vrai mec" comme vous dites ! Et vous n'en avez vraiment pas l'allure !

Brat l'avais un peu mauvaise suite à la réaction de la jeune femme et sur sa réplique peu élogieuse sur sa virilité. Faudrait pas que la petite se moque de lui car sinon ça allait barder pour elle. Il lui ficherait une torgnolle à lui en décoller la mâchoire. Une petite leçon à cet insolente lui ferait comprendre qui est le maître.

Mais en même temps il souriait car elle avait l'air un peu apeuré. Il se disait qu'elle devait pas tout à fait avoir confiance en elle et qu'à cette instant, il était en position de force. Cela lui fit prendre en assurance et il avança un peu plus de la belle en lui disant:

T'en as du répondant, j'aime ça chez une femme. Mais tu voudrais pas qu'on fasse un câlin hein? Tu vas voir ch'ui un vrai Don Juan hahaha. Crois moi c'est toi qui vas me faire mon bonheur et tout de suite!!!

Il sauta brusquement vers elle et tenta de la saisir entre ses bras par les hanches, afin de lui donner un baiser. Emilie, écoeuré, le repoussa et lui asséna une violente gifle qui claqua si violemment qu'on pouvait entendre au loin le résennement du choc. Cette foi-ci Brat était véritablement en colère....

Emilie_la_belle a écrit:: T'en as du répondant, j'aime ça chez une femme. Mais tu voudrais pas qu'on fasse un câlin hein? Tu vas voir ch'ui un vrai Don Juan hahaha. Crois moi c'est toi qui vas me faire mon bonheur et tout de suite!!!

Elle réprima une grimace de dégoût et regarda aux alentours s'il y avait du monde. Personne .... avec un temps pareil, personne n'en profitait pour se promener ? Elle se maudissait encore d'avoir laissé son épée chez elle, au moins elle aurait été plus dissuasive ....

Non merci ! Vraiment ! Sans façon ! Vous avez autant l'air d'un Don Juan que moi j'ai l'air d'une nonne !

Bon sang Emilie ! Tu pouvais pas la fermer et lui dire d'accord mais pas ici, allons ailleurs et l'attirer dans un endroit où tu aurais pu trouver de l'aide ? Non hein ! Il a fallu que tu lui balances une vacherie ! Et maintenant regardes le ! Il a l'air vraiment très très énervé.

Elle en était là de son monologue intérieur quand le type lui sauta dessus, tentant de l'attraper par les hanches. La réaction instinctive ne se fit pas attendre. Et vlan, la main sur sa sale tronche !

Non mais ça va pas de taper aussi fort ?! Ça fait mal ! Elle secoua sa main, la frotta contre sa cuisse pour tenter d'apaiser la douleur. C'est vrai qu'elle n'y était pas allée de main morte et visiblement l'autre avait eu mal aussi. Mais sûrement plus dans sa fierté que sur sa joue vu son regard empli de haine lorsqu'il s'approcha à nouveau d'elle.

Mais cours bon sang ! Cours ma pauvre fille ! T'as peut être une chance d'être plus leste que lui, peut-être qu'il n'arrivera pas à trainer sa carcasse aussi vite que toi !

Bon sang cette voix intérieure parfois l'agaçait, mais pour le coup, elle se dit que ce n'était peut-être pas une si mauvaise idée. Alors qu'il s'apprêtait à lui bondir dessus une nouvelle fois, elle fit volte-face et se mit à courir. Mais hélas sa course fut de courte durée .....

Nopus a écrit:: Nopus qui par peur que les propriétaire des voix ne partent sans qu'ils aient pu le renseigner sur le chemin à prendre, avait presser le pas, et même le mouton semblait enfin collaboratif. Trotant entre les arbres, sur le petit chemin, un bruit sec se fit entendre. Instinctivement, sa main se porta sur le couteau dont il se servait pour égorger ses bêtes. Il n'était vraiment plus le même depuis sa patrouille d'initiation à l'OST...
Courant autant que faire se peut en tirant un monton, Nopus se rapprochait rapidemant des voix, qui devinrent discernable...
Bien que n'ayant pas le motif de cette discution, il cru reconnaitre une Emilie pour le moins énnervée repousser violemment un homme inconnu... Nopus s'arrêta alors pour examiner et tenter de comprendre ce en quoi il avait affaire...
Elle se mit alors à courir en sa direction, tout en gardant un oeil sur l'homme. Ne regardant où elle allait, elle ne vit le pas, et se prit les pieds dans le mouton...
Patatra!!!
Voila Emilie effectuant une roulade totalement incontrolée, écrasant lourdement la pauvre créature qui n'était déjà pas en excellent état...
Un fort bellement couvrir alors le petit cri de surprise qu'elle poussa...

--Vaudrec a écrit:: La petite fée qui s'était penché sur le berceau de Vaudrec, étant petit, devait être sacrément vache et radine. Tant elle a été avare en cadeau et en dons. Car il n'était ni beau ni très intelligent ni très fort, et la lâcheté qui le caractérisait n'ajoutait rien à sa respectabilité. On pourrait avoir pitié de sa laideur comme de son infortune si on ne connaissait pas les nombreux crimes qu'il avait commis, parfois pour l'argent mais surtout pour le plaisir. A la difference de Brat, il n'était pas spécialement obsédé par la richesse, bien qu'il désirait lui aussi être à l'abris du besoin. Ce qu'il aimait, c'était tuer, voir la peur dans les yeux de sa victime, sentir son coeur battre à tout rompre et le regarder lutter désesperement pour sa survie. Quand il tenait une vie entre ses mains, il sentait sa supériorité, se voyait comme le maître qu'aurait alors tout pouvoir de vie et de mort, tel dieu lui même.

Cela contrastait avec son attitude de tout les jours. Devant Brat, il n'était jamais arrogant ni dominateur. Il se comportait comme un petit chien fidèle et stupide au service de son maître, et ne cherchait jamais à être le meneur. En générale, c'était Brat qui fourbissait les plans, les attaques et les pillages. Il avait recruté Vaudrec à cause de son manque totale d'humanité et de son extraordinaire cruauté qui l'amenait à tuer les gens sans scrupules. Chez les brigands eux mêmes, cette qualité était parfois considéré comme répugnante mais elle était utile dans une situation où les préoccupations morales devenaient secondaires. Quand il s'agissait de tuer ou être tué, on a guère le luxe d'avoir des scrupules. Cependant Vaudrec était un cas à part, et il lui arrivait souvent de commettre des meurtres sans qu'il n'y ai forcement nécessité. Il en était effrayant et c'est pour cela que Brat l'avait recruté.

Ce jour là, Brat lui avait proposé une petite virée afin de s'occuper et de se trouver de quoi se divertir. Cela faisait une semaine qu'ils se cachaient en forêt. Ca avait chauffé pour eux, et il était plus prudent pour eux de se faire passer pour disparue. Mais ils en avaient assez, surtout Brat, et celui-ci demanda de l'accompagner en renfort en cas de problème. Il restait donc là, caché dérrière les arbres, surveillant son complice, à l'affut du moindre danger... ou du moindre gain à voler.

Tout à coup, Brat lui fit signe, il venait de trouver une jolie donzelle qui s'aventurait seule dans un parc. Vaudrec ne mit pas à longtemps à deviner ses intentions. Il soupira et se mit alors en position, observant de loin son associé faire son numéro de séducteur invétéré, bien qu'il savait exactement comme cela allait se terminer.

Et ce qu'il savait qui allait se passer arriva. Comme à chaque fois ça avait dégénéré et la fille ne s'était pas montré réceptive aux charmes et à la persuasion de Brat. Elle lui colla une gifle, ce qui l'avait énervé et il tenta alors de s'emparer d'elle. La fille prit la fuite mais sa course fut de courte duré, par une étrange ironie du sort, elle avait percuté et avait écrasé dans sa chute un pauvre petit mouton. Qu'est ce qu'il faisait là? L'animal poussa un petit bêlement surpris et plaintif.

Brat n'avait pas perdu de temps et s'était précipité sur la fille pour la saisir et la menacer de son couteau. C'est alors que Vaudrec vit un homme sur le sentier et comprit que ça allait mal tourner s'il n'intervenait pas tout de suite. Il dégaina son épée et se rua vers le petit groupe. Il s'adressa alors au propriétaire du mouton:

Halte là le berger! Je te conseille de passer ton chemin! Si tu fais un pas de plus je te transpercerai de ma lame. C'est compris?

Vaudrec vit que le berger hésitait. Il se mit alors à sourire car il avait une bonne occasion de s'amuser, tandis que l'autre brigand s'occupait de la fille. Chacun ses plaisirs.

Tu l'auras voulu. Prepare toi à mourir....

Emilie_la_belle a écrit:: Sa course fut de courte durée. Elle n'avait tourné la tête que quelques secondes pour voir où se trouvait l'autre gredin, mais ce fut suffisant pour qu'elle se prenne les pieds dans un mouton. Fichtre mais qu'est-ce qu'il foutait là celui-là ! La voilà à se vautrer sur le mouton qui poussa un bêlement assez agaçant, comme une ..... bouse tomberait sur le sol. Elle n'eut pas le temps de se relever qu'une main la chopa par sa tignasse et l'entraina un peu plus loin, tandis qu'un autre individu surgit d'elle ne savait où, menaçant Nopus qui visiblement promenait son mouton. Nouvelle lubie ? Peu importait.

Va-t'en, fais ce qu'il te dit ....... lui dit-elle d'un air implorant. S'il avait la vie sauve, au moins il pourrait peut-être aller chercher du secours. Elle n'eut pas le loisir d'en dire davantage, le Don Juan l'entrainait un peu plus loin, la menaçant de son couteau. Une larme s'échappa et glissa le long de sa joue. Elle savait ce qui l'attendait, il fallait qu'elle se retienne de pleurer, il en serait que plus excité. Au moins il ne lui prendrait pas son innocence, il y avait belle lurette qu'elle l'avait perdue ........ Elle ferma les yeux, résignée, ne cherchant même pas à se débattre et laissa les mains baladeuses s'occuper de ses vêtements.....

--Vaudrec a écrit:: Comme un fauve se régalant à l'avance de la proie qu'il allait dévorer, Vaudrec jubilait intérieurement d'un plaisir sadique à la vision apeuré et pétrifié du jeune berger. Celui n'avait rien répondu, muet par la l'effroi d'une mort prochaine et cruelle. Il semblait même pas chercher à se défendre, ses muscles tétanisés semblaient bloquer tout mouvement de parade ou même de fuite. Voyant le petit mouton à ses pieds, Vaudrec souria à la vue de cette petite créature naïve et inconsciente qui s'était remis à brouter près de lui comme si de rien n'était. Il observa du coin de l'oeil la réaction de Nopus.

Le teint de la peau de celui-ci avait blêmis à l'instant même où Vaudrec avait jeté son regard terrifiant sur le petit mouton. Nopus venait de comprendre les intentions du tueur. Il tenta de freiner une larme qui coula tout au long de sa joue, afin de lui montrer qu'il n'était pas impressionné, mais il savait ce qu'il allait se passer et il ne pouvait rien contre ça. C'est qu'il l'adorait cette touffe de poil idiote et paisible, c'était son animal de compagnie, il lui témoignait de l'affection et rendait sa solitude plus supportable. Pour Nopus, ce mouton était plus gentil et plus aimable que la plupart des hommes en ce bas monde, et il lui semblait maintenant que c'était plutôt Vaudrec et Brat les vrais animaux.

Le bandit leva son épée haut dans le ciel, observant toujours l'expression attristée et terrifiée du berger, et, sans regarder la cible, trancha d'un coup sec et violent la tête de la bête qui roula sur le sol. Le mouton n'eut même pas le temps de comprendre ce qui lui arrivait. Son maître lui, ne pouvait plus contenir le flots de larmes qui se déversait sur son visage. Cette vision réjouissa encore plus Vaudrec, qui se délecta de cette situation comme un gourmet à la dégustation d'un met savoureux. C'était ce qu'il attendait, ce qu'il désirait voir chez Nopus, cette sensation de désespoir quand on sait qu'on est condamné et que plus rien ne pourrait l'en empecher. Un mélange d'angoisse et de résignation embrumait l'esprit de Nopus qui voyait à présent son tour arriver.

Vaudrec le regardait toujours, respirant et reniflant cette étrange odeur qu'il y a dans les moments de détresses absolues, comme un parfum de victoire qui verrait encore une fois sa supériorité. Il lui dit:

T'inquiéte pas pour ton mouton, tu l'aimais bien on dirait? T'en fais pas... tu vas le revoir bientôt... a la seule différence qu'avec toi ce sera plus long et plus douloureux que pour cette stupide bête. hahaha

Il avança vers lui, brandissant encore son épée, lorsque soudain......

--Brat a écrit:: Brat avait attiré un peu à l'ecart, derrière les broussailles, la jeune fille en la menaçant de son couteau si jamais elle ne se montrait pas coopérative. Il avait laissé Vaudrec se charger de tuer l'intrus pendant que lui allait pouvoir profiter de cette belle donzelle dans l'intimité.

Son regard vicieux et son sourire pervers lui défigurait le visage à la vue de la jeune femme couchée sur les feuilles mortes, soumise et résignée. Avec une tendresse d'ours enragé qui lui était coutumier, il se jeta sur Emilie pour lui déchirer ses vêtements. Ses mains et sa langue parcouraient avec violence les moindres parcelles du ravissant corps que la fille soumettait à son regard malgré elle. Brat tripotait et pétrissait la poitrine imposante et alléchante de la pauvrette à lui faire hurler de douleur. Sa bouche qui embrassait et lêchait ses seins, sa nuque, son ventre la répugnait. Elle aurait voulu s'enfuir, courir aussi vite que possible, se cacher, prier pour ne plus qu'on la retrouve. Mais la peur de mourir l'avait envahi et l'arme du brigand la tenait en joug. Un seul geste, et il lui tranchait la gorge.

Le brigand déchirait un peu plus encore les vêtements, léchant, touchant et même frappant ce qu'il y trouvait. Cela l'excitait. Et les cris que la jeune fille ne pouvait contenir ne faisait qu'augmenter le désir pervers qui l'animait. Mais c'est alors qu'il était sur le point d'enlever sa ceinture qu'il entendit un autre crie, celui d'un homme, il se retourna et vit Vaudrec transpercé par l'épée d'un autre individu, un autre intrus.Il laissa sur le champ la jeune fille à demi nue et sortit ses couteaux.

Ordure tu vas me le payer... Haaaaaaaa

Il lança un couteau en direction de l'homme.

Emilie_la_belle a écrit:: Elle essayait de ne penser à rien mais c'était trop dur. Tenter de s'imaginer un ancien amant .... impossible avec l'odeur qu'il dégageait et la violence qu'il mettait à s'acharner sur son corps. La douleur fut même telle qu'elle ne put retenir ses pleurs et ses cris. A ce moment précis, elle aurait préféré mourir que de subir encore une seule de ses caresses d'ours.

Ses vêtements étaient déchirés, il y avait pris un malin plaisir et il s'affairait sur sa ceinture lorsque quelque chose détourna son attention. Immédiatement elle pensa à Nopus, espérant qu'il n'avait pas tenté un quelconque acte héroïque. Elle ne se pardonnerait jamais s'il lui arrivait malheur. Son agresseur lâcha son emprise et elle en profita pour se redresser, tirant sur les lambeaux de ses vêtements, tentant de cacher tant bien que mal son corps mis à nu .... Visiblement quelqu'un était sorti de nulle part et avait tué son comparse. Alors qu'il s'apprêtait à tirer un couteau en direction de l'homme, Emilie se leva et le bouscula, en espérant qu'il rate sa cible, mais craignant le pire aussi pour elle .... Tant pis .... personne ne méritait de mourir pour elle, absolument personne.

Attention !!!!!

Elle regardait l'homme ..... il lui semblait le reconnaître... Oui bien sûr qu'elle le connaissait ! Eagol ! Plus loin elle vit un Nopus tétanisé, regardant la tête de son mouton qui avait roulé au sol et baignant dans une mare de sang. Sang du mouton, sang de l'individu qui avait menacé son ami. Mais son agresseur n'avait pas l'air d'avoir apprécié la bousculade et avait l'air encore plus en colère maintenant... Elle lança un dernier regard vers Eagol, se demandant s'il avait réussi à éviter le couteau et s'il pourrait la sortir de là ....

Eagol a écrit:

Tel un faucon fondant sur sa proie, Eagol s'était jeté sur Vaudrec, épée en main, aussi vite et aussi furtivement qu'une ombre. Si bien que le brigand ne s'était douté de rien lorsqu'il se retrouva derrière lui. Eagol le saisit par l'épaule et lui transperça le coeur de toute sa lame. Il ne pouvait le voir mais il sentait la stupeur plus que la douleur dans le visage du brigand. Il saignait abondemment, c'en était fait de lui. Désormais il gisait là, dans une mare de sang mêlé à celui de la pauvre créature qu'il avait décapité.

Tiens un mouton!! qu'est ce qu'il fait là?

Il resta là un instant, l'épée toujours maculée de sang, observant le spectacle macabre qui se déroulait sous ses les yeux. Nopus semblait toujours paralysé par la vision horrible de son animal préféré. Eagol le voyait ainsi inanimé et sliencieux. Il négligeait à ce moment que le combat n'était pas terminé et qu'il restait encore un bandit à abattre. Il repensa alors à Emilie, qui était en danger. Lorsque tout à coup:

Citation :: Attention !!!!!

Eagol se retourna en direction de la voie, et sans qu'il puisse réaliser ce qui étaitn en train de se passer, il sentit quelque chose siffler tout près de son oreille. Puis il entendit comme un choc au niveau de l'arbre derrière lui, il regarda et vit un couteau planté profondément dans le tronc. Eagol comprit qu'il l'avait échappé belle et que s'il n'avait pas eu le réflexe de se décaler la lame l'aurait probablement tué. Il porta son regard vers les broussailles non loin et vit qu'Emilie lui avait sauvé la vie en bousculant l'autre brigand. Celui ci rageait de plus belle contre la fille et, tout en pestant et l'injuriant, la tira par les cheveux et la releva contre lui. Il sortit alors un autre couteau et posa la lame glacée au niveau du cou. La tenant fermement et jetant un regard emplit de noirceur et de sournoiserie au nouvel arrivant.

Alors comme ça on veut jouer les héros n'est ce pas? Alors on va jouer ensemble... si jamais tu fais un pas en avant je te jure que je l'envoie jouer de la harpe au paradis sur le champ.

Eagol stoppa net. Il était sur le point de courrir embrocher ce maraud pour avoir tenté de le tuer et d'avoir voulu s'en prendre à Emilie. Mais celle-ci était à sa mercie et il ne pouvait rien faire. Il contemplait cette fille dont les vêtements déchirés laissaient entrevoir ses charmes nues mais dont l'expression désespéré et affolé faisait peine à voir. Il éprouvait une grande pitié pour cette jeune femme dont la beauté s'était révélée une malédiction pour elle. On pouvait voir les marques de coups et de blessures infligés par la brute qui semblait avoir pris un malin plaisir à maltraiter et dégrader les formes sculpturales et volupteuses de son corps, ainsi que l'harmonie admirable et fine du grain de sa douce peau. Comme un chef d'oeuvre qu'on anéantirait par simple goût pour la profanation et la destruction de tout ce qui est beau et divin. La pauvrette restait là en train de pleurer toute les larmes de son corps, immobilisée, elle pensait que cela ne se terminerait jamais.

Eagol se mit en position, prêt à toute éventuallité, le regard sûre et la tête froide. Il savait qu'il lui suffirait d'une petite faille, d'une occasion, pour supprimer ce monstre comme il l'avait fait pour l'autre. Il n'était pas du genre duelliste à spectacle de foire, il avait été entrainé pour tuer vite et bien. Sans démonstration ni technique fantaisiste, même s'il savait bien manier une épée. Mais à cet instant il lui fallait trouver un moyen de délivrer la belle... Or elle était sous son emprise et il était trop risqué de l'attaquer dans ces conditions.

Tout doux mon bonhomme hein? Si tu poses ton épée par terre et que tu me laisse tranquille moi et ma jolie, je te promets que je l'abimerai pas trop hehe....

Emilie_la_belle a écrit:: Elle avait réussi son coup, mais la réaction ne se fit pas attendre. Alors qu'elle essayait de se relever pour s'éloigner, il l'agrippa par les cheveux, la redressant en même temps qu'il se levait et lui plaça un couteau sous la gorge. Sans faire de mouvements brusques, elle désespérait de tirer sur les quelques morceaux de son chemisier pour se couvrir. Elle se sentait humiliée, comme jamais elle ne l'avait été, et ne réussissant pas à se couvrir, elle se mit à pleurer. Silencieusement d'abord, les larmes roulaient sur ses joues, puis elle craqua, et les sanglots la secouèrent alors, la lame appuyant un peu plus sur son cou.

Alors comme ça on veut jouer les héros n'est ce pas? Alors on va jouer ensemble... si jamais tu fais un pas en avant je te jure que je l'envoie jouer de la harpe au paradis sur le champ.

Elle distinguait à peine Eagol au milieu de ses larmes. Elle aurait voulu lui dire de partir, de la laisser à son triste sort. Les mains désespérément accrochées aux lambeaux de tissus, Emilie ne souhaitait plus qu'une chose : en finir.

Tout doux mon bonhomme hein? Si tu poses ton épée par terre et que tu me laisse tranquille moi et ma jolie, je te promets que je l'abimerai pas trop hehe....

Comment croire cet homme ? Il avait été coupé dans son élan et sa violence, et nul doute qu'il ne se contenterait pas de simples badinages pour en finir ! Il fallait qu'elle se reprenne, il fallait qu'elle essaye de réfléchir ..... en vain. Les seules idées qui lui parvenaient n'étaient guère réjouissantes. Il appuya un peu plus la lame, elle n'osait plus déglutir, de peur d'être tranchée vive. A cet instant là, elle se rendit compte que de toute façon elle n'avait plus rien à perdre, qu'il ne la laisserait sûrement pas vivante. Ses pleurs se calmèrent doucement, elle releva son regard qu'elle posa sur Eagol, toujours près à intervenir. Elle ferma les yeux, priant pour qu'il soit aussi vif qu'il en avait l'air, prit une longue inspiration et l'air de rien, balança son coude en arrière aussi fort que possible, se moquant à cet instant précis de sa semi-nudité, dans l'espoir de le faire atterrir dans les côtes de son assaillant et de permettre à Eagol de réagir.

Elle n'avait de toute façon plus rien à perdre ..........

Bon, maintenant qu'on sait qui se cache derrière les brigands d'Emilie, on peut peut-être mettre au point notre histoire d'enlèvement, non ?

Par contre, pour Azurus, on ne sait toujours pas, je le lui ai demandé, ce n'est pas lui ... Donc, faudra rester vigilants tout de même, qu'il ne réapparaisse pas celui-là ... Parce que j'aimerais pas trop beaucoup ça ...

On en était où ? Embarassed

» (RP) En l'absence du maire et de certains conseillers....